Chapitre 14: Apogée Romantique

L’Apogée du Romantisme


Un Grand Romantique Viennois

 

Franz Schubert

franzschubertPeut-on s’empêcher de croire qu’il y a quelque chose de divin dans ce compositeur autrichien, mort si jeune, à l’âge de 31 ans et qui a composé près d’un millier d’œuvres dont beaucoup sont des chefs d’œuvre et qui commença à écrire des œuvres classiques, influencées par Haydn et Mozart et puis devint un des grands romantiques, influencé par Beethoven ? Né à Lichtental, près de Vienne en 1797, Franz Schubert prit ses premières leçons de musique avec son père, instituteur. En 1808, il entra comme chanteur à la Cour Impériale de Vienne et devint l’élève d’Antonio Salieri. C’est alors qu’il connut les dernières symphonies de Haydn et de Mozart et la deuxième symphonie de Beethoven. Son chef de choeur, Michael Holzer, disait de lui: « Si je voulais lui apprendre quelque chose de nouveau, il le savait déjà ». Il avait commencé à composer dès 1810 des fantaisies pour piano, des ouvertures, des lieder et huit quatuors à cordes. Quatre ans plus tard, parut son premier opéra « Le château du diable », sa première messe, sa première symphonie et le lied « Marguerite au rouet » qui est l’un de ses premiers chefs d’œuvre et qui est pratiquement à l’origine du lied allemand.
A la fin de 1814, son opéra n’ayant pas été représenté, il accepta un poste d’instituteur à l’école de son père mais au bout de deux ans, n’aimant pas ce métier, il y renonça. En 1818, il devint le précepteur des enfants du comte Esterhazy. Après cela, il commença à mener une vie de bohème, logeant souvent chez des amis qui avaient mis à sa disposition des appartements meublés et se consacra entièrement à la composition musicale pour laquelle il disait être né. Il organisait avec des amis des réunions au cours desquelles on jouait ses œuvres, particulièrement des « lieder », réunions appelées « Schubertiades ». Il passa la plus grande partie de sa vie à Vienne, n’ayant fait que quelques petits voyages en Autriche même, à Graz, Linz ou Salzbourg.
En 1816, il composa sa 4e symphonie en ut mineur, dite « Tragique » et sa 5e symphonie en si bémol majeur. En 1817, il fit la connaissance du baryton Johann Michael Vogl pour lequel il écrivit des « lieder » sur des paroles de grands poètes allemands dont Goethe, Schiller, Ruckert et Heine. En 1818, il composa sa 6e symphonie en ut majeur. Quatre ans plus tard, il termina sa célèbre 8e symphonie en si mineur, dite « Inachevée » car elle n’a que deux mouvements. Il fut atteint par la syphilis et sa santé commença à se dégrader. C’est au cours des dernières années de sa vie qu’il composa d’autres chefs d’œuvre comme sa 9e symphonie dite « La Grande » parce qu’elle dure près d’une heure, le quatuor « La jeune fille et la mort » et le cycle de lieder intitulé « Le voyage d’hiver ». Il ne put jamais rencontrer Beethoven qu’il admirait profondément, peut-être par timidité. Il mourut un an et demi après lui, en 1828.
L’œuvre de Franz Schubert est considérable et bien qu’il soit mort très jeune, il a été d’une fécondité extraordinaire. Il a composé près d’un millier d’œuvres dont plus de la moitié sont des « lieder », des œuvres plutôt courtes. Il est le plus grand créateur dans ce genre. Que peut-on dire de ses lieder, sinon qu’ils contiennent des mélodies limpides et simples, sans développements à la manière de Beethoven. L’accompagnement au piano ne sert pas uniquement de soutien au chant, mais participe à l’évocation des sentiments et des lieux. Le cycle « Die Schone Mullerin » (La Belle Meunière) comprend 20 lieder qui évoquent l’amour, l’espoir, la déception et la nature. Le cycle « Winterreise » (Le voyage d’hiver) contient 24 lieder dont « Gute Nacht », « Ruckbleck », etc. d’une ambiance plus sombre que les précédents. Le « Schwanengesang » (Chant du cygne) comprend 14 lieder posthumes groupés par le frère du compositeur, dont le célèbre Standchen ou Sérénade. Citons également le lied « La jeune fille et la mort » dont le thème a été repris dans son célèbre quatuor et « Le Roi des Aulnes ».
Dans la musique instrumentale de Schubert, il y a 15 quatuors dont le 13e (Rosamonde) dans lequel l’andante reprend le thème si beau de sa musique de scène du même nom et le 14e (La jeune fille et la mort) ainsi que deux quintettes dont le très connu « La Truite » avec ses variations sur un thème célébrissime. Il faut citer aussi son fameux trio en mi bémol majeur D.929 pour piano et cordes utilisé par Stanley Kubrick dans son film « Barry Lindon ». Sa musique pour piano comprend 21 sonates, la « Wanderer Phantasie » D.760 et d’autres chefs d’œuvre comme les six « Moments musicaux » D.780 et les huit « Impromptus » D.899 et D.935 dont les merveilleux N.3 et N.4 du premier groupe et la sonate « Arpeggione ». De ses 9 symphonies, les trois premières, ainsi que la 5e en si bémol majeur sont plutôt classiques, très influencées par Mozart; la 4e en mi mineur, nommée « Tragique » par le compositeur lui-même, à cause de son atmosphère dramatique est déjà plus influencée par Beethoven; la 6e symphonie en ut majeur dont le scherzo très vivant et rythmé rappelle celui de la 1e symphonie de Beethoven; mais les chefs d’œuvre symphoniques de Schubert sont certainement ses deux dernières symphonies, la 8e en si mineur D.759, dite « Inachevée » parce qu’elle ne comporte que deux mouvements « allegro moderato » et « andante con moto » peut-être parce qu’elle apparaissait complète ainsi; elle commence gravement sur un motif joué par les cordes et s’épanouit sur un magnifique thème chantant; la 9e symphonie en ut majeur dite « La Grande » à cause de sa longueur est son œuvre symphonique la plus belle et majestueuse à la fois. Robert Schumann la découvrit au cours d’un voyage à Vienne en 1838, chez Ferdinand Schubert, le frère de Franz et la jugeant géniale, la ramena à Leipzig où il la fit exécuter par son ami Félix Mendelssohn; il dit que c’était la plus grande pièce orchestrale depuis Beethoven; le magnifique premier mouvement commence par un motif « andante » très chantant joué par les cors et continue par un « allegro non troppo » puissant et rythmé; le second, non moins beau mouvement est plus contemplatif. Réputée difficile à jouer par les musiciens des orchestres, en son temps, elle fut réhabilitée entre 1920 et 1930 par des chefs d’orchestre comme Toscanini, Furtwängler et d’autres. On a aussi retrouvé une 10e symphonie reconstituée à partir de fragments.
Il convient aussi de mentionner les œuvres chorales de Schubert et sa musique sacrée qui comprend sept messes, un « Tantum Ergo », un « Magnificat » et un « Stabat Mater ». Il a composé aussi des opéras peu joués, mais on connait surtout sa musique de scène de « Rosamonde ».

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D’Autres Compositeurs de l’Epoque

Ignaz Pleyel né en 1757 près de Vienne et mort en 1831 à Paris est surtout connu comme fabriquant de pianos, mais il est aussi l’auteur de plusieurs symphonies, de concertos et de musique de chambre. Une méthode d’étude du piano porte aussi son nom. Carl Czerny né à Vienne en 1791 et mort dans cette même ville en 1857 est surtout connu pour ses méthodes d’apprentissage du piano, mais il a composé plusieurs messes, six symphonies, des concertos, de la musique de chambre et des transcriptions d’œuvres de Bach, Beethoven et même des opéras de Donizetti.


L’Opéra Romantique en Italie

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Gaetano Donizetti

gaetanodonizettiNé à Bergamo en 1797, dans une famille pauvre, il étudia la musique avec Simon Mayr, maitre de chapelle à la basilique de la ville. Ce même maitre l’envoya à Bologne en 1815 pour étudier le contrepoint et la fugue avec le père Mattei qui avait été aussi le maitre de Rossini. Après avoir écrit quelques pièces religieuses, il composa son premier opéra « Le Pygmalion » en 1816. En 1828, il se maria et s’installa avec son épouse à Naples. Son premier opéra à avoir rencontré un grand succès fut « Anna Bolena » représenté à Milan en 1830, puis rejoué à Paris, Londres, Madrid et Dresde. En 1832, fut représenté son second grand succès « L’Elisir d’Amore ». En 1835, Rossini invita Donizetti à Paris où fut représenté un autre de ses opéras « Marin Faliero ». La même année, il retourna à Naples et fit représenter au Teatro San Carlo, son opéra le plus célèbre « Lucia di Lammermoor ». Mais sa femme mourut deux ans plus tard et malgré sa profonde dépression, il put faire représenter « Roberto Devereux ». Son dernier chef d’œuvre « Don Pasquale » fut représenté au Théâtre Italien à Paris en 1843. Dès 1845, il se sut atteint de la syphilis et mourut à Bergamo en 1848.
Son œuvre comprend surtout des opéras, mais il a composé également 13 symphonies très courtes que l’on devrait plutôt considérer comme des ouvertures, des quatuors et des œuvres religieuses aujourd’hui oubliées. Sur les quelques 70 opéras qu’il a composés, seuls quelques-uns demeurent au répertoire, de nos jours. « Anna Bolena » qui raconte l’existence dramatique d’Anne Boleyn exécutée par Henri VIII d’Angleterre, débute par une scène au Château de Windsor où la reine entre sur un accompagnement de musique solennelle et chante « Come innocente giovane » et se termine dans la Tour de Londres où elle chante l’air émouvant « Al dolce guidami » avant d’être exécutée. « L’Elisir d’Amore » raconte l’histoire du timide Namorino, amoureux d’Adina, une riche et instruite fermière. Il boit un « élixir » d’amour pour gagner le cœur d’Adina. Parmi les principaux airs, retenons « Quanto è bella, quanto è cara », « Io son ricco e tu sei bella » au premier acte et surtout le plus célèbre « Una furtiva lagrima » au second acte. « Lucia di Lammermoor » considéré comme le chef d’œuvre de Donizetti est inspiré d’un roman de Walter Scott dont l’action se déroule en Ecosse à la fin du XVIe siècle pendant les guerres entre catholiques et protestants et les luttes entre les familles Ashton et Ravenswood. Cet opéra contient beaucoup de belles mélodies comme « Cruda e funesta smania », air de baryton d’Enrico, « Regnava nel silenzio » et « Quando rapito in estasi » tous deux airs de soprano de Lucia, le second étant un des airs les plus célèbres pour cette voix; au second acte « Chi mi frena in tal momento », un sextuor qui est un des morceaux les plus remarquables de toute l’histoire de l’opéra et la célèbre scène de la folie de Lucia suivi de la belle mélodie avec vocalises « Spargi d’amaro pianto »; « Don Pasquale », chef d’œuvre d’opéra-bouffe avec une ouverture assez peu connue et de beaux airs comme « Bella siccome un angelo » pour voix de basse de Don Pasquale, « So anch’io la virtù magica » de la soprano Norina et au second acte, l’air du ténor « Cerchero lontana terra », l’un des plus célèbres de l’opéra, introduit par un prélude joué au cor.

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Vincenzo Bellini

vincenzobelliniNommé « le rossignol sicilien » à cause de son génie pour la mélodie, qui inspira Chopin, Vincenzo Bellini naquit à Catania en Sicile, en 1801. Il fit ses études musicales à Naples, au conservatoire San Sebastiano avec des maitres dont Zingarelli. C’est là qu’il composa son premier opéra « Adelson e Salvini ». L’année suivante, le Teatro San Carlo de Naples lui commanda un opéra « Bianca e Germondo ». Bien qu’étant aujourd’hui tombé dans l’oubli, cet ouvrage fut si bien accueilli, que le Teatro alla Scala de Milan lui commanda un opéra « Il Pirata », représenté en 1827 avec un grand succès. En 1830, fut représenté au Teatro La Fenice de Venise « I Capuleti e i Montecchi », encore une œuvre musicale inspirée de Shakespeare et deux autres chefs d’œuvre représentés à Milan en 1831, « La Sonnambula » et la « Norma », ce dernier à La Scala. Invité par Rossini à se rendre à Paris, il s’installa à Puteaux où il composa son dernier chef d’œuvre « I puritani », représenté en 1835 au Théâtre Italien et qui remporta un grand succès. Il mourut cette année-là à un peu plus de 33 ans et fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise, mais 40 ans plus tard, ses restes furent transportés à Catane dans la cathédrale de Sainte-Agathe.
A part quelques œuvres orchestrales peu importantes, Bellini composa 11 opéras dont 4 restent connus et représentés aujourd’hui: « Il pirata », peu joué de nos jours, fut réhabilité par Maria Callas en 1958 et Montserrat Caballé en 1967. A remarquer les airs de soprano « Lo sognai ferito » et « Col sorriso d’innocenza ». « La Sonnambula » écrit sur un livret de Felice Romani, a pour sujet l’amour tendre entre Amina et Elvino. Les plus beaux airs sont: « Questo pianto del mio cor » du ténor, à la fin du 1er acte et « Ah! Non credea mirarti » que chante Amina pendant la scène de somnambulisme. « Norma » écrit sur un livret de Felice Romani, est l’opéra le plus connu de Bellini; il se déroule en Gaule sous l’occupation romaine et raconte l’intrigue amoureuse qui lie le proconsul romain Pollione à Norma, prêtresse druidique et sa rivale, Adalgisa. L’ouverture est d’une beauté dramatique et contient un thème que l’on retrouvera au cours de l’opéra. Au 1er acte, après une introduction solennelle suivie d’une marche, vient la cavatine de Pollione (ténor) « Meco all’altar di Venere », puis l’air très célèbre et magnifique de Norma « Casta diva », qui a été magistralement interprété par la soprano grecque Maria Callas; au 2e acte, le très beau duo « Mira o Norma » avec Adalgisa et après le majestueux chœur « Guerra! », la fin sublime de l’opéra dans « Qual cor tradisti » accompagné par le chœur et les cordes de l’orchestre dans des appogiatures qui font penser à « La mort d’Isolde » de Wagner (qui apprécia cette œuvre) mais sans toutefois égaler l’orchestration magistrale du compositeur allemand. « I puritani » se déroule près de Plymouth en Angleterre à l’époque de Cromwell. Les principaux morceaux sont, au 1er acte, l’air du baryton « Ah, per sempre io ti perdei », l’air de soprano « Son vergin vezzosa »; au 2e acte, une des plus belles mélodies de Bellini « Qui la voce sua soave », scène de la folie chantée par la soprano et le duo entre basse et baryton « Suoni la tromba » accompagné par une belle et retentissante marche. En guise de conclusion, on peut réaffirmer que Bellini fut un très grand mélodiste, mais que son orchestration, sans être négligeable, n’est pas d’une grande richesse. Dans leur livre sur Bellini, J. et J.P. Thiellay écrivent: « Musicalement, la signature Bellinienne est une de celles qui se reconnaissent immédiatement au point d’autoriser l’historien et critique musical Arthur Pougin à parler abusivement de « monotonie ». Tant de compositeurs auraient aimé être mpnotones de cette manière! C’est bien sûr, la mélodie, longue phrase éthérée, reconnue par tous les confrères musiciens, de Chopin à Wagner, en passant par Verdi et une formidable inventivité. »

 


Un Grand Romantique Français

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Hector Berlioz

hectorberliozConsidéré comme l’un des plus grands représentants du romantisme européen, Hector Berlioz naquit en 1803 à la Côte-Saint-André en Isère, d’un père médecin qui voulait lui faire suivre des études médicales et pour cela l’inscrivit à l’Ecole de médecine de Paris, mais pris par sa passion pour la musique, il abandonna ses études et suivit des cours au Conservatoire avec des professeurs comme Lesueur et Reicha qui lui enseignèrent le contrepoint et la composition. En 1824, il composa une « Messe solennelle » qui a été retrouvée en 1992. Vers cette époque, il découvrit avec fascination la musique de Weber dont il fit une géniale orchestration de « L’invitation à la valse ». En 1830, il décrocha le Prix de Rome avec sa cantate « Sardanapale » et vécut une année à la Villa Médicis dans la capitale italienne, où il rencontra Mendelssohn. Il tomba amoureux de Harriet Smithson, actrice irlandaise qui avait joué dans « Hamlet » de Shakespeare, mais ne l’épousa qu’en 1833.
En 1828, il assista aux exécutions des symphonies de Beethoven par le chef d’orchestre Habeneck et il en fut très impressionné. Il se passionna pour Beethoven,Gluck,Weber et Spontini. En 1830, il composa sa fameuse « Symphonie Fantastique » op.14, considérée comme l’une des premières œuvres de « musique à programme », genre que déjà Beethoven avait inauguré avec sa « Symphonie Pastorale ». En 1834, il composa « Harold en Italie » à la demande de Paganini, d’après un poème de Lord Byron. En 1868, il termina la composition de son opéra « Benvenuto Cellini » et l’année suivante de « Roméo et Juliette » qui enthousiasma Richard Wagner. Son activité de chef d’orchestre le fit voyager jusqu’à Saint-Petersbourg et Moscou. S’étant séparé de sa première femme, il épousa Marie Recio. En 1846, il écrivit sa « Damnation de Faust » et entre 1856 et 1858, son opéra « Les Troyens » inspiré de l’Enéide de Virgile. Après la mort de sa seconde épouse, il tomba malade et mourut en 1869.
De ses œuvres orchestrales, la « Symphonie Fantastique est certainement la plus célèbre. Inspirée par l’amour de Berlioz pour Harriet Smithson, elle est plus proche d’un grand poème symphonique que d’une symphonie. Les cinq scènes descriptives qui la composent sont respectivement: « Rêveries-passions, Un bal, Scènes aux champs, Marche au supplice et Songe d’une nuit de sabbat ». Les deux premières scènes comportent une instrumentation plus réduite, qui s’enrichit au fur et à mesure d’un cor anglais et de bassons dans la troisième et d’un orchestre plus fourni dans les deux dernières avec toute la puissance soutenue par cette science de l’orchestration que possédait le compositeur. Dans la dernière partie, on entend le « Dies irae » qui était chanté à l’église lors des cérémonies funèbres. « Harold en Italie est comme une symphonie concertante pour alto et orchestre. « La Grande symphonie funèbre et triomphale » composée pour commémorer le 10e anniversaire de la Révolution de 1830 est une œuvre solennelle avec chœurs, qui comprend une marche funèbre inspirée de celle de la « Symphonie Héroïque » de Beethoven. Citons aussi les ouvertures de « Benvenuto Cellini » des « Francs-Juges » du « Corsaire » et du « Carnaval romain ».
Dans la « Damnation de Faust » œuvre dramatique pour voix et orchestre, les scènes les plus réussies sont la scène de la « Taverne », le « concert des Sylphes », le « Chœur des soldats » et « La marche hongroise ». Dans « Romeo et Juliette » traité comme une symphonie dramatique, les passages les plus connus sont sans doute la scène de la « Tristesse de Roméo », le « Scherzo de la Reine Mab », la « Scène d’amour ». Dans les « Troyens », opéra trop long qui n’a pratiquement jamais été donné intégralement, il y a des morceaux orchestraux intéressants qui sont parfois joués séparément dans les concerts, comme la « Marche des Troyens » ou « La chasse ». Dans la « Grande Messe des morts » sorte de Requiem, « on peut remarquer l’utilisation de grandes masses orchestrales et chorales, particulièrement dans le Dies Irae, soutenu par des choeurs puissants et par l’explosion des cuivres et des percussions » (J.N.Coucoureux).


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25 Responses to “Chapitre 14: Apogée Romantique”

  1. Françoise (40) 10 février 2009 at 22 h 44 min # Répondre

    Je viens de lire votre texte relatif à Schubert. Je ne sais pas pourquoi, mais ce dernier ne figure pas dans « ma tête de liste » de mes compositeurs préférés. Malgré tout, je reconnais – quand j’entends une de ses oeuvres – bien aimer. Comment l’expliquer ? D’autant plus que tout ce qui est en relation avec Vienne (une « vie passée » extrêmement importante …)me touche énormément.
    La suite, demain !
    Bonne soirée. Et encore merci.
    Très amicalement.

  2. Livadiotti Roberto 11 février 2009 at 23 h 33 min # Répondre

    Moi aussi Françoise, je ne mets pas Schubert tout à fait en tete de liste, mais c’est tout de meme un très grand compositeur. J’aime surtout ses symphonies N.8 « Inachevée » et plus encore la 9e et puis certains de ses lieder (j’en connais peu) et ses Impromptus ou Moments musicaux pour piano. Il y a aussi sa musique de scène et l’ouverture de Rosamonde. Vous avez donc vécu à Vienne? Moi, de l’Autriche je connais surtout le Tyrol qui est si beau. Merci de votre visite et à bientot.

    • PAUVERT 30 avril 2012 at 8 h 05 min # Répondre

      Et ses oeuvres pour le piano, sa musique de chambre ! A placer souvent au niveau de Schumann. Intimisme sublime oscillant entre jubilation et transe métaphysique.
      Pour les lieder, écoutez « Der Hirt auf dem Felsen » (le pâtre sur le rocher) à rire & à pleurer.

      • Livadiotti Roberto 1 mai 2012 at 19 h 21 min # Répondre

        Merci pour avoir visité mon site, Pauvert. Je pense aussi que la musique de chambre de Schubert est comparable à celles de Schumann et Brahms, peut-être avec un peu plus de légèreté.

        • Nelly 5 juin 2012 at 21 h 22 min # Répondre

          Bonsoir Roberto et à vous tous chers amis. Plus personne ne passe sur le site… Je regarde de temps en temps et…si la porte reste ouverte personne n’entre.
          Quelques mots ajoutés pour vous dire que j’écoute souvent Francis Drezel et hier Barbara Hendricks: toujours avec beaucoup d’émotions (B.Hendricks). Et comme je vais partir quelques jours en Charente-Maritime pour maman et ensuite une amie, je voulais avant vous envoyer mes amitiés. Je pars sans ordinateur, en train et le bagage léger. Je vous donnerai quelques nouvelles à mon retour. Elise, Françoise, Roberto je vous embrasse bien amicalement.

          • Livadiotti Roberto 6 juin 2012 at 18 h 24 min # Répondre

            Je vous salue Nelly et vous souhaite un bon séjour. Je ne m’attends pas à avoir toujours des commentaires sur mon site. Il y a des gens qui le visitent et n’écrivent pas de commentaires, mais ça me fait toujours plaisir d’en avoir. Merci pour votre message. J’ai rajouté quelques lignes sur certains compositeurs et je continue à le faire parfois. Je donnerai une liste un de ces jours sur les choses que j’ai rajoutées. Salutations et à bientôt. Je vous embrasse aussi et je lis vos commentaires sur PC et Facebook, que je consulte parfois.

  3. sandrine 12 février 2009 at 9 h 52 min # Répondre

    Chers amis, je rejoins votre doublette ainsi nous formerons la fameuse triplette dont parlait Mr. Bellamy, pour vous dire que j’ai presque le même sentiment que vous, à quelques détails près, j’ai eu beau cherché dans ma discothèque,je n’y ai trouvé que le trio pour piano, violon et violoncelle sur mon CD de la BO du film de Barry Lindon. C’est tout ce que j’ai!En effet,j’ai toujours eu des a priori sur ce compositeur comme si je n’allais pas aimer donc inutile de partir à sa découverte….or,dès que j’entends à la radio « c’était une oeuvre de Franz Schubert » , je me dis « mince alors c’est lui qui a composé ça? mais je l’avais déjà entendu ou bien, mais c’est magnifique! »
    conclusion il ne faut pas se fier à ses a priori et vous m’avez donné envie de le découvrir; alors dès demain je vais faire un petit tour à la Fnac…mais auparavant il faut que je prenne plus de renseignements en relisant Roberto bien sûr!
    cordialement
    sandrine(84)

  4. Françoise 12 février 2009 at 12 h 52 min # Répondre

    Retrouvé mon message … Merci.
    Cher Roberto, dans « vie passée », je faisais allusion à « ma vie d’avant ». Je n’ai pas eu encore l’occasion d’y … retourner (pour de vrai comme disent les enfants), mais c’est un projet, évidemment.
    Bonne journée à tous.
    Amicalement

  5. Françoise 12 février 2009 at 23 h 30 min # Répondre

    Tous ces génies ! Je considère ce terme bien trop souvent employé … et à tort ; mais là, pour moi, c’est amplement justifié.
    Tous ces « artistes » (des vrais, eux) morts si jeunes, et en laissant des oeuvres aussi importantes. Qu’en aurait-il été s’ils avaient vécu ne serait-ce qu’une dizaine d’années de plus.
    Donizetti et Bellini ? Ah ces Italiens ! N’est-ce pas ma chère Sandrine ?
    Mes amitiés.
    Françoise

  6. Livadiotti Roberto 14 février 2009 at 18 h 24 min # Répondre

    Heureux de vous retrouver sur mon site, mes chères Françoise et Sandrine. Je viens d’envoyer à mon fils les paragraphes sur Mendelssohn, Schumann, Chopin et Liszt et une surprise… 3 compositrices(petits paragraphes). Là je dois travailler sur Verdi et Wagner, de gros morceaux, puis je reviendrai sur les romantiques français et ainsi de suite par ordre chronologique. Peut-etre il vaut mieux ne pas tout annoncer à l’avance comme dans les romans feuilletons.
    Salutations.

  7. Elise F.(36) 7 juin 2012 at 22 h 16 min # Répondre

    Bonsoir cher Roberto,
    Vous connaissez ma grande admiration pour L. v. Beethoven. Je viens de faire l’acquisition de l’intégrale des trios pour piano dont j’avais quelques vieux vinyles, après avoir acquis l’année dernière les quatuors. Je suis de plus en plus attirée par la musique de chambre. Je recommence à avoir plus de temps pour écouter de la musique classique après un hiver et un printemps plutôt mouvementés. J’écoute actuellement le trio n°6 en mi bémol majeur par le Trio Wanderer.
    Très bon week end ainsi qu’à Nelly et Françoise et très amicalement.

    • Livadiotti Roberto 8 juin 2012 at 14 h 16 min # Répondre

      Chère Elise
      Je connais votre admiration pour Beethoven. Il est de ces génies dont aucune oeuvre ne nous laisse indifférents. Je connais par coeur toutes ses oeuvres symphoniques et concertantes, mais seulement une partie de ses sonates et autres oeuvres de musique de chambre. Je vous félicite pour vos connaissances. Je vous salue chaleureusement ainsi que Nelly et Françoise.

      • Francoise 10 juin 2012 at 15 h 05 min # Répondre

        Bonjour chers amis. Tout comme Nelly, j’étais étonnée de ne plus voir de commentaires sur le site de notre cher Roberto. Quelques jours sans y venir et voilà que je vous retrouve pour mon plus grand bonheur. Beethoven … évidemment ! Moi aussi j’adore ; mais je n’ai pas vos connaissances. Nous écoutons quelques CD de temps à autre mais nous restons « branchés » sur Radio Mozart. Que de découvertes d’oeuvres de mon « chouchou ».
        Un rayon de soleil entre deux averses (mais beaucoup de vent) ce qui va nous permettre d’aller voter..
        Nous attendons Gwladys et Ronan.
        Je vous souhaite à tous une excellent fin de dimanche. Gros bisous.
        Françoise

        • Livadiotti Roberto 10 juin 2012 at 22 h 45 min # Répondre

          Chère Françoise, c’est toujours avec plaisir que je vous retrouve, ainsi que Nelly et Elise. Le problème avec le blocage des messages (obligé pour qu’il n’y ait pas d’envahissement de spams publicitaires)JE, c’est que les visiteurs de mon site ne peuvent pas tous écrire s’ils n’ont pas un identifiant et un mot de passe, sauf s’ils se mettent en rapport avec mon « admin », mon fils Christian. Il faut que je voie avec lui comment procéder. Je vous embrasse.
          Roberto

          • Nelly 23 juin 2012 at 21 h 47 min # Répondre

            Bon… je passe en coup de vent pour vous écrire à tous que je ne vous oublie pas, que je suis là mais…que j’ai peu écouté Passion Classique et que je ne pensais pas le départ de Brigitte Engerer aussi rapide. Demain, comme hier et aujourd’hui avec Luna et Aaron, lundi corvées médicales et paperasses… mais à par cela tout va très bien Madame La Marquise…. Amicalement à tous et aussi Sandrine que je n’oublie pas non plus.

            • Elise F.(36) 23 juin 2012 at 22 h 34 min # Répondre

              Et quel grand courage ! J’ai lu dans la presse (via Internet) que Brigitte Engerer a donné son dernier concert le 12 juin dernier au théâtre des Champs Elysées…
              Très amicalement à tous

            • Francoise 23 juin 2012 at 22 h 35 min # Répondre

              Re-Coucou Nelly ! Moi aussi j’aimerais bien que Sandrine vienne ici de temps en temps ; mais je sais qu’en cette période de l’année, elle a beaucoup de travail.
              Quant à Brigitte Engerer, je ne la savais pas malade. Par contre, je me souviens que sa maman est morte au moment d’un Festival de RC. Elle l’aura donc rejointe.
              Moi non plus je n’écoute plus PC. Et ce n’est pas maintenant que je vais m’y remettre. Ce sont les vacances qui démarrent et nous sommes souvent dehors. Je pense à vous tous et je vous embrasse amicalement. Françoise

              • Livadiotti Roberto 24 juin 2012 at 12 h 03 min # Répondre

                A mes amies, Françoise, Nelly et Elise, j’envoie mes salutations cordiales. J’ai aussi été étonné d’apprendre la mort de Brigitte Engerer. J’avais assisté à des concerts de l’orchestre de Cannes, moins important que celui de Paris, mais qd même appréciable. Elle y avait joué à différentes reprises le Concerto pour piano de Schumann, le 5e Concerto (Empereur) de Beethoven et un Concerto,pt être le 9e de Mozart. C’était une grande pianiste et nous pensons à elle. J’aimerais aussi avoir des nouvelles de Sandrine. Bises à vous toutes.
                Roberto

  8. Elise F.(36) 25 juin 2012 at 22 h 33 min # Répondre

    Bonsoir cher Roberto et chères amies,
    Ce soir, parce qu’il fait très mauvais temps dans le Centre, j’ai écouté P.C. et je crois qu’Olivier va devoir changer le nom de son émission parce que de musique classique il n’en fut point question et j’ai pensé à vous Roberto, vous qui n’aimez pas toujours, comme moi, les choix trop entendus des invités. C’était la Grande Sophie que je ne connaissais pas. Elle a avoué dès le début qu’elle ne s’était jamais intéressée au classique (juste le 1er air était de Mendelsshon, le choix d’un de ses amis). Je ne comprends toujours pas que ces artistes viennent à Radio Classique. Il y a assez de chaînes de variétés pour venir faire leur promotion. Même ce qu’elle a dit était sans intérêt et elle n’est pas la seule. C’est de plus en plus courant.
    Par contre j’ai pu écouter et beaucoup aimé l’émission avec Eckart Runge du quatuor Artemis. Je vous ai déjà écrit que j’aimais de plus en plus la musique de chambre.
    Quand O.B. va écrire son article, je crois que je vais laisser un message. Je vais certainement me faire taper sur les doigts mais ce n’est pas bien grave. J’écoute en ce moment l’émission de Francis Drésel.
    Bonne fin de soirée.
    Je vous embrasse ainsi que Françoise et Nelly.

    • Francoise 26 juin 2012 at 22 h 32 min # Répondre

      Chère elise, je ne peux que partager ce que vous écrivez… même si je n’ai pas écouté cette « Grande Sophie » que je ne connais pas non plus même si j’ai déjà entendu ce nom ! Je me demande, depuis pas mal de temps déjà, si RC ne souhaite pas « élargir » son auditoire (au risque d’en perdre d’autres). Si nous-mêmes avons abandonné l’écoute de cette radio (ainsi que des amis autour de nous !) – que nous aimions tant pourtant – c’est aussi à cause de cette publicité constante. Chaque morceau présenté n’est qu’une publicité pour tel ou tel interprête, ou tel ou tel CD qui vient de paraître, etc. A la longue c’est lassant. Sans compter, bien sûr, toutes les autres PUB dont on se passerait bien …
      Aujourd’hui, mon mari a découvert une autre radio de musique classique – SANS PUB, SANS BLA-BLA « MOSTLY CLASSIC ».
      J’ai eu des nouvelles de notre amie Sandrine. Elle me charge de vous dire qu’elle pense bien a vous tous mais qu’en cette période de l’année, elle est vraiment très occupée. Elle va bien.
      Roberto, j’espère qu’Aline est complètement rétablie. Chers amis, je vous embrasse tous.
      Françoise

      • Livadiotti Roberto 27 juin 2012 at 0 h 20 min # Répondre

        Mes chères amies, Françoise et Elise, comme vous, j’écoute de moins en moins RC et PC que j’écoute de manière entrecoupée. Tout à fait d’accord avec vous pour dire que de plus en plus d’invités d’Olivier Bellamy, n’ont pas grand chose à faire sur une radio classique. D’ailleurs Marie-France de Montpellier l’a dit souvent avec raison. J’ai peu écouté cette Grande Sophie et ses choix ne m’ont pas paru intéressants. De plus, cette radio est trop envahie par les publicités agaçantes et finalement, comme Elise, je ne goûte que les émissions de Francis Drésel. A Françoise, je dis que Aline va bien et j’espère qu’il en est de même pour vous. Je vous embrasse ainsi que Nelly et Sandrine.

        • Livadiotti Roberto 6 juillet 2012 at 22 h 48 min # Répondre

          A mes chères amies, Françoise, Nelly, Elise, je dis à bientôt, car nous partons Dimanche en Hollande chez une nièce d’Aline, pour cinq jours, puis à Paris, jusqu’au 26 Juillet, mais j’amène avec nous le PC et je continuerai à correspondre sur RC de temps à autre, lorsque ce sera intéressant(ça l’est de moins en moins actuellement). J’ai faits quelques petits rajouts sur mon Histoire de la musique, particulièrement sur Monteverdi (chap.2), J.S.Bach et Haendel (chap.7), Rossini (chap.13), Schubert (chap.14), Mendelssohn et Schumann (chap.15), Liszt (chap.17), Vincent d’Indy (chap.21), Casella (chap.24) et je continuerai à le faire chaque fois que je trouverai des choses utiles ou des anecdotes à rajouter. Je vous salue cordialement.
          Roberto

          • Francoise 14 juillet 2012 at 22 h 07 min # Répondre

            Merci cher Roberto pour votre gentil message que je ne lis que ce soir. Votre voyage en Hollande est maintenant terminé et peut-être qu’à l’instant où je vous écris vous fêtez le 14 juillet à Paris ? Chez nous, les « grandes vacances » ont commencé et font quelques heureux ! Le temps est moyen (pas assez chaud), mais on hésite à se plaindre quand on voit que c’est bien pire dans d’autres régions. Notre petite Anne-Elise aura bientôt six mois ; le temps passe vraiment beaucoup trop vite ! Je ne manquerai pas de lire vos rajouts à chaque fois que j’en aurai le temps pour mon plus grand plaisir.
            Je vous souhaite, ainsi qu’à Aline, un très agréable séjour à Paris et je vous embrasse bien affectueusement.
            De gros bisous aussi à nos amies communes.
            A bientôt.
            Françoise

            • Elise F.(36) 15 juillet 2012 at 13 h 32 min # Répondre

              Cher Roberto,
              Je vous ai envoyé un message de remerciements il y a quelques jours et cela n’a pas marché. Je l’ai recommencé et toujours rien.
              Un dernier essai. Je voulais vous souhaiter, ainsi qu’à votre épouse, d’excellentes vacances. Nous visitons actuellement la région d’Annecy et ici aussi une météo peu clémente. Je vous envoie ce message de l’hôtel où nous sommes.
              Je regarderai votre site à notre retour à la rentrée.
              Je vous embrasse ainsi que Françoise et Nelly.
              Elise

              • Francoise 15 juillet 2012 at 15 h 33 min # Répondre

                Une petite pause … Je viens de faire une partie de « mille bornes » avec Valentin ! Aujourd’hui, il fait très beau mais ce vent du nord-ouest fait que la température atteint péniblement 24°. Bon séjour à Annecy. A bientôt. Bises à tous.
                Françoise

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