Chapitre 22: Autres Pays

Compositeurs d’Autres Pays

En Angleterre

 

Edward Elgar

edwardelgarNé en 1857 à Lower Broadheath dans une famille de musiciens, il reçut sa formation musicale dans sa famille et devint professeur et compositeur. Il se maria en 1889 et composa sa première œuvre, une « Sérénade pour cordes » en 1902, puis l’ouverture de « Cockaigne », les « Variations Enigma » et les Marches « Pump and Circumstance ». En 1911, il devint chef du London Symphony Orchestra et continua à composer de la musique, dont le « Concerto pour violoncelle et orchestre en mi mineur » op.85, créé en 1919. Il est aussi l’auteur de trois symphonies. Il mourut en 1934 à Worcester, des suites d’un cancer.
Œuvres: L’ouverture « Cockaigne » op.40, décrit une place de Londres avec la foule et le passage d’une fanfare. Les « Variations Enigma » op.36 sont une œuvre symphonique qui comporte un thème et quatorze variations, chacune représentant un portrait d’un ami ou d’un proche. Les Marches « Pump and Circumstance » op.39 sont au nombre de cinq, mais la plus mondialement connue est la première, utilisée même aux Etats-Unis, lors des remises de diplôme. Le « Concerto pour violoncelle en mi mineur » op.85 est une œuvre assez connue en quatre mouvements, composée par Elgar après la fin de la première guerre mondiale.

Haut de page  

Ralph Vaughan Williams

ralphvaughanwilliamsNé en 1872 à Down Ampney dans le Gloucester, fils d’un pasteur, il fit ses études au Trinity College de Cambridge, travailla avec Max Bruch à Berlin et rencontra Maurice Ravel en France, en 1909. Après la fin de la première guerre mondiale, il devint professeur de composition au Royal College of music, de 1919 à 1938. De 1910 jusqu’à sa mort en 1958, il composa 10 symphonies, les trois premières, descriptives, portant des noms tels que « A sea symphony » pour la 1e, « A London symphony » pour la 2e, « A Pastoral symphony » pour la 3e. Il utilisa beaucoup de motifs inspirés par des mélodies anglaises et des œuvres de l’époque des Tudor. Citons parmi ses œuvres les plus connues, la « Fantaisie sur un thème de Thallis » et celle sur le très beau thème de « Greensleeves ».

Haut de page  

D’autres Compositeurs

Gustav Holst (1874-1934) né dans une famille d’origine suédoise, il fit ses études au Royal College of music. Son œuvre la plus connue est la suite symphonique « Les Planètes », composée entre 1914 et 1917, qui comprend sept parties: Mars, Venus, Mercure, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Frederick Delius (1862-1984) fils d’un industriel d’origine allemande, il découvrit la musique de Wagner, après avoir assisté à un concert. Il a composé un oratorio « A Mass of life » en s’inspirant de textes écrits par Nietzsche.

Haut de page  

La Scandinavie

Niels Gade (1817-1890), compositeur danois, fils d’un facteur d’instruments, il apprit le violon, composa sa 1e œuvre « Souvenirs d’Ossian » et envoya sa 1e symphonie à Félix Mendelssohn qui la fit exécuter par son orchestre du Gewandhaus de Leipzig en 1843. Il le remplaça à la direction de cet orchestre. Il est l’auteur de huit symphonies, un concerto pour violon et des pièces pour piano.
Carl Nielsen (1865-1931) compositeur danois, apprit le violon avec son père et continua sa formation musicale à Copenhague. Il composa six symphonies, dont certaines portent des noms, la 2e « Les quatre tempéraments » (1902), la 3e « Espansiva » (1911), la 4e « Inextinguible » (1916) et la 6e « Semplice » (1925), un concerto pour violon (1911), de la musique de chambre et de la musique chorale. Loin des courants musicaux de son époque, sa musique est restée tonale. Ses œuvres le plus souvent jouées sont ses trois dernières symphonies et son concerto pour violon.
Franz Berwald (1796-1868) compositeur suédois, né dans une famille d’origine allemande, étudia le violon avec son père, devint violoniste dans l’orchestre de l’Opéra de Stockholm, passa quelques années à Berlin, puis à Vienne en 1841 et à Paris, en 1846. Entretemps, il composa ses quatre symphonies, restées ses œuvres les plus connues et qui portent toutes des noms: symphonie N.1 en sol mineur « sérieuse », symphonie N.2 en ré majeur « capricieuse », symphonie N.3 en do majeur « singulière » et symphonie N.4 en mi bémol majeur « naive ».

Haut de page  

Edvard Grieg

edvardgriegFils du consul britannique d’origine écossaise et d’une mère pianiste, il naquit à Bergen en Norvège, en 1843. Il étudia le piano avec sa mère, qui lui fit connaitre les œuvres des grands classiques et de certains romantiques comme Weber, Mendelssohn et Chopin. En 1858, il alla étudier la musique au Conservatoire de Leipzig en Allemagne où il demeura durant quatre ans. En 1863, il fit un séjour de trois ans à Copenhague et y rencontra le compositeur danois Niels Gade. Quatre ans plus tard, il épousa la cantatrice Nina Hagerup et s’installa à Oslo, capitale de la Norvège, où il fonda l’Académie norvégienne de musique. Il composa ses premières œuvres, des pièces pour piano, une Humoresque, son fameux Concerto pour piano et orchestre en la mineur et des Danses norvégiennes. Après la mort de son épouse, il fit un séjour à Rome, en 1870 et y rencontra Franz Liszt et l’écrivain norvégien Ibsen. Ce dernier lui demanda de composer une musique de scène pour son « Peer Gynt », dont la première eut lieu en 1876. En 1885, il écrivit une Suite pour orchestre à cordes en l’honneur du poète Holberg.
Le « Concerto pour piano en la mineur » op.16 présente une certaine ressemblance avec celui de Schumann, sans avoir le caractère profondément romantique de celui de son modèle. Plus léger, il est toutefois devenu populaire et figure au répertoire des concertos pour piano souvent joués.
La musique de scène de « Peer Gynt » fut groupée par Grieg en deux suites op.46 et op.55, comprenant chacune quatre parties, parmi lesquelles: « Au matin », « La mort d’Aase », « Dans l’antre du roi de la montagne » dans la suite N.1, « La danse arabe » et la « Chanson de Solveig » dans la suite N.2. Cette œuvre contient des passages très mélodieux et c’est la raison pour laquelle elle est très célèbre. D’autres œuvres connues de Grieg, sont la Suite pour cordes « Du temps de Holberg » et des pièces pour piano, dont les « Danses norvégiennes ».

En Finlande

Haut de page  

Jean Sibelius

jeansibeliusNé en 1865 à Hameenlinna, il commença par faire des études de droit, mais les interrompit pour étudier le violon et la composition à Helsinki, puis à Berlin et Vienne. De retour dans son pays, il se maria et eut six filles. Il retourna souvent à Berlin pour approfondir ses études musicales et joua même dans l’orchestre sous la direction de Richard Strauss. Sa première œuvre, le poème symphonique « Kullervo » date de 1892. Avec sa première symphonie (1899), l’essentiel de son œuvre se situe entre 1899 et 1926. Elle comprend sept symphonies, un concerto pour violon et les poèmes symphoniques « En Saga », « Finlandia », devenu une sorte d’hymne finlandais et le symbole de la résistance face à l’occupation russe, « Karelia », la Suite « Lemminkainen » etc… De 1927 jusqu’à sa mort en 1957 à Helsinki, il ne composa pratiquement plus, à part une tentative pour une 8e symphonie qui ne vit jamais le jour.
L’œuvre de Sibelius n’a pratiquement pas été affectée par les courants de musique moderne de son époque. Il est resté un post-romantique, comme son contemporain Richard Strauss. Beethoven a été toujours son idole et il est nourri des compositeurs romantiques russes et germaniques. C’est pourquoi sa musique possède une coloration intermédiaire entre la musique russe et la musique allemande. Ses œuvres les plus importantes sont les symphonies et les poèmes symphoniques. La « 1e symphonie en mi mineur op.39« , composée en 1899 est influencée par Tchaïkovski. La « 2e symphonie en ré majeur » op.43 a été composée en 1901, au cours d’un séjour en Italie, à Rapallo et à Florence, où il commença par écrire un poème symphonique sur Don Juan, confronté à un second motif, qu’il appela « Christus ». De retour à Helsinki, il utilisa ces thèmes pour créer une symphonie, sans doute une de ses œuvres, la plus belle et la plus monumentale. Dans le premier mouvement « allegretto », le premier thème donne de suite le caractère de cette musique, synthèse des âmes slaves et germaniques. Deux autres thèmes se combinent au premier, jusqu’à l’obtention d’un ensemble harmonieux. Dans le dernier mouvement « allegro moderato », un motif d’une grande beauté qui semble provenir du plus profond de l’âme finlandaise, finit dans une apogée de lyrisme et d’extase. La « 4e symphonie en la mineur » op.63 est d’un style austère et dépouillé. La « 5e symphonie en mi bémol majeur » op.82 composée en 1914 et remaniée deux ans plus tard est avec la 2e l’une des plus jouées. La « 7e symphonie en ut majeur » op.105, la plus courte, est en un seul mouvement avec des rythmes différents, passant de l’andante au scherzo, sans interruption.
Les poèmes symphoniques: « En Saga » op.9 écrit en 1892 est l’une des premières œuvres de Sibelius, puissante et mystérieuse. « Finlandia » op.26 a été inspirée par un sentiment patriotique lié à la résistance de la Finlande contre l’occupation russe. Elle est introduite par un motif puissant et majestueux. « Karelia » op.11 comprend une ouverture et huit parties inspirées par l’Histoire de la Carélie, région située près de la frontière avec la Russie. C’est aussi une œuvre patriotique. La Suite « Lemminkainen » op.22, composée entre 1893 et 1895 comprend quatre pièces symphoniques dont la plus connue est « Le Cygne de Tuonela », royaume des morts, entouré d’un fleuve noir sur lequel nage un cygne noir. « Tapiola » op.112 est la dernière œuvre importante de Sibelius, composée entre 1925 et 1926. Le « Concerto pour violon en ré mineur » op.47, composé entre 1903 et 1904 est souvent joué et fait partie du répertoire des grands concertos. L’orchestration importante crée un équilibre entre le soliste et l’orchestre. Sa structure mélodique est proche de la musique populaire finlandaise. « La Valse Triste » qui fait partie de la musique de scène de « Kuolema » est une très belle valse profondément mélancolique et nostalgique, devenue l’une des œuvres les plus connues du compositeur.

En Espagne

Haut de page  

Isaac Albeniz

isaacalbenizEnfant prodige (il avait donné un concert de piano à l’âge de cinq ans), il naquit en 1860, à Campredon dans les Pyrénées catalanes, partit à Paris à l’âge de sept ans avec sa mère qui voulait l’inscrire au Conservatoire, mais fut renvoyé moins d’un an après pour manque de maturité. Il fut accepté au Conservatoire de Madrid. En 1872, il fugua pour faire une tournée en Amérique et à son retour, il se rendit à Leipzig, puis à Bruxelles. En 1880, il rencontra Franz Liszt à Budapest, mais ce dernier ne jugea pas nécessaire de lui donner des leçons. En 1883, il s’installa à Barcelone et il épousa une de ses élèves, avec laquelle il eut quatre enfants. Trois ans plus tard, il composa des pièces pour piano « La Suite espagnole ». Après trois années passées à Londres, il s’installa à Paris, en 1893 et fréquenta les compositeurs français, d’Indy, Chausson, Fauré, Debussy et Ravel. Entre 1905 et 1908, il composa son chef d’œuvre « Iberia », suite de morceaux pour piano. Il mourut en 1909 à Cambo-les-Bains, d’une affection rénale. « Iberia » est une suite de pièces pour piano qui évoquent de manière pittoresque et colorée, la musique de l’Andalousie. Debussy a dit de cette œuvre: « Les yeux se ferment comme éblouis d’avoir contemplé trop d’images ».

Haut de page  

Enrique Granados

enriquegranadosNé en 1867 à Lerida, il étudia le piano à Barcelone et alla se perfectionner à Paris, à l’âge de vingt ans auprès des compositeurs français. De retour à Barcelone, en 1899, il commença une carrière de pianiste et compositeur. En 1901, il fonda l’Academia Granados. Son chef d’œuvre « Goyescas » fut composé en 1911 en hommage au grand peintre espagnol, Goya. En 1916, il fit un voyage en mer, avec sa femme, jusqu’à New-York pour assister à la première de l’opéra tiré de son œuvre, mais au retour, le navire fut torpillé par un sous-marin allemand et ils périrent noyés. Les « Goyescas » comprennent sept pièces pour piano qui reprennent des thèmes de la musique populaire de son pays, avec leurs rythmes et leurs mélodies.

Haut de page  

Manuel de Falla

manueldefallaSans doute le plus grand compositeur espagnol de cette époque, il naquit à Cadix en 1876, étudia au Conservatoire de Madrid et avec Felipe Pedrell. En 1905, il remporta un premier prix de piano et d’un concours d’opéra pour « La vida breve » (La vie brève) et deux ans plus tard, il partit pour la France, où il demeura sept ans et devint l’ami de Debussy, Ravel et son compatriote Albeniz, ainsi que Paul Dukas. De retour à Madrid, il composa le ballet de « El amor brujo » (L’amour sorcier) et « Les nuits dans les jardins d’Espagne », œuvre pour piano et orchestre (1915). Sa dernière œuvre importante est le « Rétable de Maitre Pierre » composé en 1922. Après la guerre civile d’Espagne, il partit en Argentine, où il resta jusqu’à sa mort en 1946.
Les œuvres: « La Vida Breve » est un drame lyrique en deux actes, qui présente des accents de vérisme. Elle comporte deux intermèdes dansés, au second acte et des chansons gitanes. « El Amor Brujo » est un ballet pour orchestre de chambre, transformé plus tard en orchestre symphonique avec mezzo-soprano chanteuse de « flamenco ». On y trouve des apparitions fantomatiques et des danses rituelles, dont la célèbre « danse du feu ». « Les Nuits dans les Jardins d’Espagne » est une œuvre pour piano et orchestre qui décrit trois jardins dont celui de l’Alhambra et celui de la Sierra de Cordoba. C’est l’œuvre la plus impressionniste du compositeur, qui doit beaucoup aux influences de Debussy et de Ravel.


 

← Chapitre 21 Chapitre 23 →
Back to top

9 Responses to “Chapitre 22: Autres Pays”

  1. Françoise (40) 27 février 2010 at 23 h 52 min # Répondre

    ??????????????????????????

  2. Erica Roche 10 mai 2010 at 14 h 58 min # Répondre

    Cher Roberto,Je découvre votre oeuvre avec le plus grand intérêt. Ceci dit,toute anglaise digne du nom connaît bien les oeuvre d’Elgar -ça va sans dire. Je ne pouvais pas laisser passer une petite faute d’orthographe qui s’est glissée dans votre chapitre. Il s’agit de « pomp and circumstance » et non pas « pump »…Au plaisir de vous rencontrer bientôt, Erica

  3. Françoise (40) 10 mai 2010 at 16 h 15 min # Répondre

    Bonjour et bienvenue sur le site de notre ami Roberto chère Erica.
    Je me suis intéressée très récemment à Elgar car RC l’a diffusé assez fréquemment ces derniers temps et, à chaque fois, je trouvais joli !
    Quant à l’orthographe de « Pomp and circumstance », j’ai fait un tour sur Google et je constate que l’on trouve les deux orthographes « o » et « u ». Mais probablement qu’en tant qu’Anglaise, vous êtes la mieux placée pour savoir …
    Bonne soirée.
    Très amicalement.
    Françoise

  4. Livadiotti Roberto 10 mai 2010 at 16 h 30 min # Répondre

    Chère Erica,je vous remercie d’etre venue sur mon site et de m’attirer l’attention sur cette erreur.Je vais la corriger en meme temps que je dois faire quelques revisions,mais ça prendra un peu de temps pour paraitre sur ce site,car la mise en page est faite par l’admin qui est très occupé en ce moment.Au chap.25,il y a un paragraphe sur Benjamin Britten dont j’apprécie le fait qu’il est resté un peu éloigné de l’atonalité contemporaine. A bientôt.

  5. Erica Roche 11 mai 2010 at 17 h 15 min # Répondre

    Merci beaucoup tous les 2 de votre accueil – je reviendrai souvent. Ne croyez surtout pas que je n’aime que la musique anglaise, mais je lirai le chapitre 25 attentivement!!Amitiés

  6. Livadiotti Roberto 11 mai 2010 at 23 h 00 min # Répondre

    Certainement Erica,je sais que vous n’aimez pas que la musique anglaise,mais si vous pensez que j’ai omis de parler d’un compositeur important,veuillez me le faire savoir.Je dis cela aussi à toutes celles ou ceux qui viennent sur mon site.Salutations cordiales.

  7. Françoise (40) 13 mai 2010 at 17 h 36 min # Répondre

    Chère Erica,
    Vous avez écrit : « …Moi aussi je m’interroge. Moi, je m’efforce à rester moi-même en respectant la vie française tout en gardant mes spécificités culturelles personnelles… ».
    C’est superbe ce que vous dites ! Mais est-ce de la modestie, votre côté très « humble » qui vous font vous mettre sur le même plan que tous ces gens qui « arrivent de partout » ? Moi, je fais une sérieuse différence entre les Anglais, les Italiens, les Allemands, les Asiatiques … qui s’intègrent bien évidemment sans aucun problème ; qui viennent pour travailler et non pour profiter de notre « excellent système » ; qui respectent les lois françaises et qui ne cherchent pas à imposer les leurs, etc. etc.
    J’en suis d’autant désolée que je connais – un peu le Maroc – mais beaucoup la Tunisie que j’adore. Nous y avons toujours été extrêmement bien reçus. Nous avions notamment sympathisé avec un jeune garçon qui dirigeait le centre équestre où mon mari et mes filles se rendaient. La veille de notre retour, il nous a dit « j’aimerais bien vivre en France ». Le pauvre ! Immédiatement, nous l’avons découragé en lui dressant le tableau de ce que pourrait bien être sa nouvelle vie. Il nous a spontanément répondu : « vous avez sûrement raison, car j’ai des cousins qui sont partis là-bas (« là-bas » étant notre France) et ils ont « mal tourné ». En fait, c’était un garçon très intelligent et il a vite compris.
    J’aurais tellement aimé lui dire « bien sûr, viens … ».
    Pas plus tard que cet après-midi, nous étions au téléphone avec un de nos amis qui vit en Bretagne. Il nous raconte. Dans un petit village voisin du sien (en Ille et Vilaine), une entreprise employait « au noir » (sans jeu de mots) des Maliens. Quand cela s’est su, l’entreprise a été « sermonnée » et les Maliens sommés de partir. Ces derniers ont fait une manifestation (tellement facile chez nous) à laquelle les habitants du village se sont joints… et ces gens ont gagné, ils ont pu rester. Que s’est-il passé depuis ? Eh bien, des centaines d’autres maliens sont arrivés dans ce petit village… pour ne pas travailler !
    Voilà chère Erica, je voulais répondre à votre réflexion. Vous êtes quelqu’un de très bien. Je vous embrasse amicalement.
    Bon WE. (émission d’Olivier : je suis en train d’entendre « Diana » de Paul Anka … Que de souvenirs !)
    A bientôt.
    Françoise

  8. Erica Roche 15 mai 2010 at 15 h 22 min # Répondre

    Chère Françoise, Je viens seulement de lire votre message. Effectivement, le sujet est vaste. Comme vous l’avez dit – je suis venue en France pour y travailler et les hasards de la vie ont fait que j’y suis restée.Mes parents étaient eux-mêmes des réfugiés du nazisme et sont arrivés en Angleterre en 1938 de Vienne.Ils étaient tellement reconnaissant envers ce pays qui les a accueilli et qui leur a sauvé la vie que jamais ils ne se seraient permis de le critiquer et je suis très influencée par leur attitude, c’est évident.C’est surtout une question d’éducation je crois et quelque soit l’origine. Nous sommes d’ailleurs en train d’écrire tout ceci sur le site de notre ami Roberto -d’origine italienne mais élevé au Liban,et sans se préoccuper de sa réaction, ensuite il y a MM d’origine marocaine (?) et puis Samuel Rosenfeld ce n’est pas très breton comme origine, mais nous avons tous été bien élevés dans le « respect » d’autrui (mot très à la mode), ce qui fait que nous sommes tous bien intégrés – au moins je crois.Je vous dirai si Roberto vient avec son nargulé à notre apero géant du 9 juin et MM avec ses babouches -en tous les cas, je ne mettrai pas un de ses affreux tee shirts avec le drapeau anglais dans le dos!! et vive Paul Anka (américain né au Canada d’origine libano-syrien)!Moi aussi je vous embrasse très amicalement et je vous dis à très bientôt, Erica

  9. Françoise(40) 19 mai 2010 at 10 h 42 min # Répondre

    Un grand merci chère Erica pour ce beau message. Je vous embrasse ainsi que Roberto bien sûr.
    Bonne journée.
    Françoise

Répondre à Erica Roche Click here to cancel reply.


9 − 9 =