Chapitre 23: XXe Siècle

Le XXe Siècle

En France

 

Claude Debussy

claudedebussyBien qu’ayant vécu à cheval sur les deux siècles et avec un plus grand nombre d’années sur le XIXe, Claude Debussy est considéré comme appartenant au XXe, à cause de sa rupture avec le romantisme musical et son rattachement au courant dit « impressionniste », que d’ailleurs il récusait lui-même et qui provient sans doute de sa manière d’utiliser des motifs brefs et un peu « flous », comme faisaient avec leurs pinceaux, les peintres de son temps. Né en 1862 à Saint-Germain-en-Laye, sa tante lui fit faire ses premières études musicales avec un vieux professeur de piano italien, à Cannes et puis, de retour à Paris, avec une dame qui le fit admettre au Conservatoire, dès l’âge de dix ans. Il donna ses premiers concerts de piano en 1876 et quatre ans plus tard, Madame von Meck, mécène de Tchaïkovski, l’engagea comme pianiste et l’emmena avec sa suite dans une tournée en Suisse, en Italie et à Vienne où il entendit le « Tristan » de Wagner. Ils allèrent aussi en Russie où elle lui donna à jouer des œuvres de Tchaïkovski. De retour à Paris, il fit la connaissance de Madame Vasnier, de quatorze ans son ainée, qui devint sa maitresse. En 1885, il obtint le Prix de Rome pour sa cantate « L’enfant prodigue » et passa près de trois ans dans la capitale italienne où il découvrit la musique de Palestrina. En 1888, il se rendit à Bayreuth pour assister à « Tristan », « Les Maitres Chanteurs » et « Parsifal ».
Ses premières œuvres importantes datent de 1890, peu après son retour à Paris, la « Suite Bergamasque » pour piano et la « Fantaisie pour piano et orchestre » et en 1893, le « Quatuor en sol mineur ». En même temps, il travailla sur une de ses œuvres les plus célèbres, le « Prélude à l’après-midi d’un faune » et commença la composition de son opéra « Pelleas et Mélisande » inspiré d’une pièce de Maeterlinck. La première représentation eut lieu en 1902 et divisa les spectateurs entre un nombre restreint d’admirateurs et les adversaires de l’œuvre. Entre 1903 et 1908, Debussy composa des œuvres pour piano, dont « Estampes », « Images » et deux œuvres importantes pour orchestre, « La mer » et « Images ». En 1908, il se maria et eut une fille à qui il dédia la Suite pour piano « Children’s corner ». Deux ans plus tard, la Faculté de Médecine diagnostiqua chez lui, un cancer. Sa santé se détériora et il mourut en 1918, après avoir composé des sonates pour violon ou violoncelle et piano.
L’œuvre de Debussy rompt avec le Romantisme à partir du « Prélude à l’Après-Midi d’un Faune » inspiré par un poème de Mallarmé. Comme l’a dit Pierre Boulez, « C’est avec la flute du faune que commence une respiration nouvelle de l’art musical… ». On y trouve un emploi nouveau des timbres, un thème initial où se mêlent l’anti-tonal et le tonal dans une sorte de mélodie lascive de caractère presque oriental. Son œuvre précédente « Suite Bergamasque » pour piano est moins résolument moderne et sa troisième partie, le célèbre « Clair de lune » est encore romantique par sa mélodie, bien qu’annonçant déjà l’impressionisme. Les « Nocturnes » composées entre 1897 et 1899 comprennent trois parties: Nuages, Fêtes et Sirènes. Dans la première partie, le compositeur réussit par des procédés harmoniques particuliers, à évoquer le mouvement des nuages dans le ciel en utilisant des fragments d’accords et de thèmes qui se succèdent sans se développer. La seconde partie, « Fêtes », est plus rythmée et puissante, avec une entrée « fortissimo » des cordes accompagnées d’accords de flutes, suivie par l’entrée des cuivres. « Sirènes » commence par le motif de la mer, qui s’anime peu à peu, suivi par le chant des sirènes, basé sur le thème des vagues. « Estampes« , composée en 1903, est une Suite pour piano, qui, dans la première partie, « Pagodes » reproduit des impressions de musiques javanaises et balinaises, alors que dans la seconde partie, « La soirée dans Grenade, prévaut l’atmosphère espagnole. Les « Images » pour piano innovent dans l’écriture pianistique en mêlant les mélodies et l’accompagnement. Les « Préludes » représentent sans doute, l’aboutissement de son œuvre pianistique. « La Mer » achevée en 1905, pas bien accueillie lors de la première, est devenue l’une des œuvres symphoniques les plus jouées de Debussy. L’opéra « Pelleas et Mélisande”, d’après la pièce de Maeterlinck, raconte l’histoire d’un jeune homme et d’une jeune femme, éperdument amoureux et qui ne peuvent s’unir à cause du mari jaloux. Ils s’uniront dans la mort. Le compositeur lui-même a qualifié cet opéra d’anti-lyrique ou autrement dit, un opéra sans airs. Le chromatisme de la musique laisse entrevoir l’influence wagnérienne du « Tristan ».

Haut de page  

Maurice Ravel

mauriceravelDès sa naissance à Ciboure dans les Pyrénées en 1875, ses parents s’installèrent à Paris et lui firent étudier le piano alors qu’il n’avait que six ans. Il entra au Conservatoire en 1889 et découvrit la musique de Chabrier, Satie, Saint-Saëns et Debussy. Il composa un « Menuet antique » en 1895 et « La Pavane pour une infante défunte », quatre ans plus tard. Après plusieurs échecs au Prix de Rome, il obtint enfin un second prix, il se remit à la composition et acheva ses « Jeux d’eau » pour piano en 1901, la « Rhapsodie espagnole » pour orchestre en 1907 et d’autres œuvres pour piano, « Gaspard de la nuit » et « Ma Mère l’Oye ». Entre 1909 et 1910, il composa un ouvrage lyrique « L’Heure espagnole » et le ballet « Daphnis et Chloé », sur une commande de Serge Diaghilev qui était de passage à Paris avec ses « Ballets russes ». En 1914, il s’engagea dans l’armée française pour participer à la défense de son pays, mais fut démobilisé en 1916 pour raison de santé. De retour à Paris, il composa des pièces pour piano « Le Tombeau de Couperin ». En 1920, parut son poème symphonique « La Valse » et deux ans plus tard, il fit l’orchestration des « Tableaux d’une exposition » de Moussorgsky. A la même époque, il fit une tournée dans plusieurs pays d’Europe: Pays-Bas, Italie, Angleterre, Espagne. Plus tard, vers 1928, il fit une autre tournée aux Etats-Unis et au Canada, fréquenta des clubs de jazz et rencontra le compositeur américain George Gershwin. La même année, à son retour en France, il créa son célèbre « Boléro ». Ses dernières œuvres furent le « Concerto pour la main gauche » et le « Concerto en sol majeur » (1929-1931). Atteint d’une maladie neurologique, il mourut en 1937, à Paris.

Après la mort de Debussy en 1918, Ravel fut considéré comme le plus grand compositeur français vivant. Son œuvre se différencie de celle de Debussy par l’utilisation de thèmes plus marqués, plus consistants que chez son prédécesseur. On trouve dans sa musique, l’influence des musiques espagnoles, grecques, orientales et tziganes. Il possédait une remarquable science de l’orchestration. La « Pavane pour une Infante Défunte » est une œuvre pour piano douce et mélancolique qui évoque la danse d’une jeune princesse espagnole. « Les Jeux d’Eau« , où l’on perçoit l’influence de Debussy sont une pièce pour piano dans laquelle le compositeur a voulu, comme il l’a dit lui-même, faire entendre « le bruit de l’eau et les sons musicaux que font entendre les jets d’eau, les cascades et les ruisseaux.. ». Dans les « Miroirs« , l’extrait le plus connu « Alborada del gracioso », fut plus tard orchestré par lui-même. La Suite pour piano « Ma Mère l’Oye » inspirée des Contes de Perrault, fut aussi orchestrée par Ravel pour les besoins d’un ballet. Il y utilise principalement les bois (flutes et hautbois) avec un beau poème de timbres dans la dernière partie, « Le jardin féérique ». Dans le ballet « Daphnis et Chloé« , notons le très beau « lever du jour ». Dans « L’Heure Espagnole« , ouvrage lyrique, on remarquera le quasi parlando des voix, certaines parodies du bel canto et le brillant quintette final aussi enlevé que du Rossini ou le Verdi de « Falstaff ». De 1920 jusqu’à sa mort, il y eut moins d’œuvres importantes: « La Valse« , sorte de parodie des valses du « Chevalier à la Rose » de Richard Strauss, le « Boléro » très populaire, construit sur un thème qui revient plusieurs fois comme une rengaine, n’eut été la variété d’orchestration de chaque reprise, ses deux concertos pour piano et son dernier ouvrage lyrique « L’Enfant et les Sortilèges » sur un livret de Colette et qui contient de beaux détails de timbres et d’harmonie.

Haut de page  

Erik Satie

eriksatieNé en 1866 à Honfleur d’un père normand et d’une mère écossaise, il étudia la musique au Conservatoire de Paris, fut pianiste dans les cabarets de Montmartre et fit la connaissance de Debussy, en 1891, qui orchestra deux de ses gymnopédies. Tous deux firent partie de l’Ordre de la Rose-Croix, pour lequel Satie composa quelques œuvres dont les « Gymnopédies » et les « Gnossiennes ». En 1893, il rencontra la peintre Suzanne Valadon avec laquelle il eut une relation intime qui ne dura que quelques mois. En 1905, il s’inscrivit à la Schola Cantorum pour étudier le contrepoint. Il fonda avec Cocteau le « Groupe des Six » composé de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre. Il habita un modeste petit appartement à Arcueil. Il composa pour Jean Cocteau un ballet « Parade » sur un de ses textes, qui fut créé par les Ballets Russes en 1917, au Théâtre du Chatelet. Il mourut à Paris en 1925. Les « Gymnopédies » sont de petites œuvres légères pour piano considérées comme des précurseurs de la musique d’ambiance. Les « Gnossiennes » sont également de petites œuvres pour piano, parfois qualifiées de danses.

Autres Compositeurs

Paul Dukas (1865-1935), né à Paris, il étudia au Conservatoire et devint l’ami de Debussy. En 1891, il composa l’ouverture de concert « Polyeucte » et en 1897, son œuvre la plus connue « L’apprenti sorcier » d’après une ballade de Goethe. En 1907, fut créé « Ariane et Barbe-Bleue » à l’Opéra-comique de Paris, sur un livret de Maeterlinck. Sa dernière œuvre importante est le ballet « La Péri » (1912). « L’apprenti sorcier » est un morceau brillant, joliment orchestré, au rythme et à l’harmonie riches. L’opéra « Ariane et Barbe-Bleue » n’a obtenu qu’un succès limité sur la scène, mais il est doté d’une orchestration somptueuse, particulièrement dans la scène des bijoux.
Albert Roussel (1869-1937), né à Tourcoing, servit quelques années dans la marine et se consacra entièrement à la musique à partir de 1894. Inscrit à la Schola Cantorum en 1898, il subit d’abord l’influence de Vincent d’Indy, puis celle de Debussy. Il a composé quelques œuvres religieuses, de la musique de chambre, quatre symphonies (1904-1934), un concerto pour piano et orchestre (1927), des ballets, dont « Le Festin de l’araignée » (1912) inspiré des « Souvenirs entomologiques » de Henri Fabre, « Bacchus et Ariane » (1930) et un opéra « Padmavati » achevé en 1918.
Darius Milhaud (1892-1974), né à Marseille ou à Aix-en-Provence dans une famille de musiciens amateurs. En 1912, il fit la connaissance de Paul Claudel et composa des musiques de scène sur ses textes. Ce dernier, nommé ambassadeur de France au Brésil, demanda à Milhaud de devenir son secrétaire. Au cours de son séjour à Rio-de-Janeiro, Milhaud composa ses ballets « L’homme et son désir » et « Le Bœuf sur le toit » (1919-1920), ainsi que la Suite de danses « Saudades do Brasil » (1921). Il voyagea aux Etats-Unis en 1922 et la découverte du jazz lui inspira un ballet « La Création du monde ». « Le Bœuf sur le toit » est une suite de scènes basées sur une musique de caractère brésilien. « La Création du monde » est une musique pour ballet écrite d’après une œuvre de Blaise Cendrars, conçue pour un petit orchestre et grandement influencée par le jazz. « La Suite provençale » est une musique de scène avec réminiscences de bourrées et de menuets.
Francis Poulenc (1899-1963), né et mort à Paris, fit partie du « Groupe des Six ». En 1928, il composa le « Concert champêtre » et quatre ans plus tard, son Concerto pour deux pianos. En 1935, il vécut un retour à la foi chrétienne et composa des œuvres religieuses comme les « Litanies à la Vierge noire de Rocamadour », un « Stabat Mater » (1950), un « Gloria » et son fameux « Dialogues des Carmélites » en 1957 et la même année, une Sonate pour flute et piano. « Les Mamelles de Tirésias » est un opéra-bouffe inspiré d’une pièce de théâtre de Guillaume Apollinaire. « Le Dialogue des Carmélites » est un opéra en trois actes, d’après un texte de Georges Bernanos qui raconte la mort sur l’échafaud des religieuses carmélites, condamnées par les révolutionnaires scélérats et sanguinaires de 1789. L’œuvre est caractérisée par la pureté du chant, les intermèdes orchestraux entre les actes et la poignante scène finale où les voix des sœurs s’interrompent au fur et à mesure qu’elles meurent sous la guillotine.

En Autriche

Haut de page  

Arnold Schoenberg

arnoldschoenbergIl commença par être un compositeur romantique de tradition germanique, admirateur de Bach, Mozart, Beethoven, Brahms et Wagner. Ses premières œuvres furent de caractère post-romantique, mais, ayant constaté l’évolution de l’harmonie, il commença à composer des œuvres atonales. Né à Vienne en 1874, il étudia la musique avec Alexandre von Zemlinsky, professeur et chef d’orchestre. En 1899, il composa « Verklaerte Nacht » (La nuit transfigurée), œuvre fortement influencée par le chromatisme du « Tristan » de Wagner. Les « Gurrelieder » (1900), cantate profane pour solistes, chœur et orchestre, conserve encore cette empreinte wagnérienne. Dans son 2e quatuor à cordes de 1908, il commença à s’affranchir du romantisme, en utilisant l’atonalité, mais c’est surtout avec son « Pierrot lunaire » pour soprano et petit orchestre de huit instruments que s’affirma son style. En 1904, il fut contacté par deux jeunes musiciens, Alban Berg et Anton Webern, qui voulurent être ses disciples et former avec lui, une communauté musicale. Durant la première guerre mondiale, en 1914, il s’engagea comme volontaire dans l’armée autrichienne. En 1923, il inaugura la technique de composition dite « sérielle » qui consiste à utiliser les douze sons de la gamme chromatique, suivant des séries, aucun de ces sons n’étant utilisé plus d’une fois dans la même série. Dans cette technique, il composa une « Suite pour piano » (1923), le Quatuor à cordes N.3 (1927). De religion juive, il dut s’exiler de son pays en 1933 et s’installa aux Etats-Unis. Il composa un Concerto pour violon en 1936, un Concerto pour piano et une seconde « Symphonie de chambre », enfin un opéra inachevé « Moise et Aaron » (1930-1932). Vivant dans un certain dénuement, il continua à enseigner la musique jusqu’à sa mort, en 1951, à Los Angeles.

L’œuvre: « Verklaerte Nacht » est un morceau pour sextuor à cordes, où l’on perçoit l’influence de « Tristan » de Wagner. Bien que de conception encore romantique, on y trouve certains passages dissonants. Les « Gurrelieder » sont une œuvre pour solistes, chœur et un orchestre amplifié pour donner l’effet de « gigantisme romantique » qu’on trouve chez Mahler. L’influence de Wagner y est très présente. « Pierrot Lunaire » est une pièce musicale composée sur les poèmes du belge Albert Giraud, avec un ou une récitante et un petit orchestre comprenant piano, flute, clarinette et cordes. L’atonalité est beaucoup plus marquée et fait que cette œuvre rompt nettement avec le post-romantisme. Dans « Erwartung » (Attente), très court opéra avec un seul personnage (soprano) où une femme cherche son amant, la nuit dans une forêt et le retrouve mort; l’absence de thèmes est presque absolue. Dans ses 3e et 4e quatuors, l’écriture dodécaphonique et l’atonalité, lui étaient devenues tout à fait naturelles, comme aussi dans son « Concerto pour violon et orchestre » de 1936. Dans son opéra inachevé, « Moise et Aaron« , les deux scènes qui dominent sont l’attente du peuple au pied de la montagne où fut révélé le « Décalogue » et celle de la danse autour du Veau d’or.

Haut de page  

Alban Berg

albanbergNé en 1885 à Vienne, dans une famille aisée, il se mit à la disposition de Schoenberg à partir de 1904 et pour six ans. En 1908, il composa une sonate pour piano op.1, pas entièrement atonale, mais c’est deux ans plus tard, avec son quatuor à cordes op.3 qu’il adopta un franc atonalisme. En 1915, il composa « Trois pièces pour orchestre » avec des réminiscences de Mahler. Une de ses œuvres majeures, l’opéra « Wozzeck » fut représenté en 1925. D’autres œuvres importantes de Berg sont le « Concerto pour violon à la mémoire d’un ange » (1935) et l’opéra « Lulu » écrit entre 1929 et 1935, resté inachevé à cause de sa mort. La « Sonate pour piano op.1″ est une œuvre puissante et encore tonale. Le « Concerto pour violon à la mémoire d’un ange » composé à la mémoire de Manon Gropius, la fille qu’Alma Mahler eut avec son amant, l’architecte allemand Walter Gropius et qui décéda des suites d’une poliomyélite. L’opéra « Wozzeck » est en trois actes dont chacun comporte cinq scènes aux formes diverses intitulées: rhapsodie, passacaille, marche militaire, fantaisie et fugue… et qui « contrairement à l’Erwartung de Schoenberg, est une œuvre thématique, mais aux leitmotive beaucoup moins affichés que ceux de l’opéra wagnérien… » (L. Rebatet). Le compositeur utilise fréquemment le discours parlé. « Lulu« , second opéra de Berg, est entièrement écrit selon le système dodécaphonique. L’orchestration est riche, claire et parfois imprévue.

Haut de page  

Anton Webern

antonwebernNé en 1883 à Vienne, il étudia la musique avec Guido Adler et devint lui aussi, un disciple de Schoenberg, à partir de 1904. En 1906, il fut nommé docteur en musicologie au Conservatoire de Vienne. Sa première œuvre est une « Passacaille pour orchestre » composée en 1908 et présente encore un caractère post-romantique. La plupart de ses œuvres comme les « Six Bagatelles pour quatuor à cordes », les « Six pièces pour grand orchestre », etc… sont des morceaux de courte durée. Dans la « Symphonie op.21″ de 1928, la musique devient de plus en plus déroutante pour l’auditeur, avec des silences prolongés, l’utilisation fréquente de variations. Sa rencontre avec la poétesse Hildegard Jone, fit qu’il composa des lieder sur des poèmes de cette dernière. Il mourut en 1945, accidentellement tué par une sentinelle de l’armée américaine.

La suite dans le chapitre 24


← Chapitre 22 Chapitre 24 →
Back to top

5 Responses to “Chapitre 23: XXe Siècle”

  1. Françoise (40) 13 mai 2009 at 20 h 53 min # Répondre

    Debussy. J’ignorais qu’il est né à Saint-Germain-en Laye. Devrais-je plus l’aimer pour autant ?
    Ravel. La Pavane (*) et le Boléro, bien sûr. Par contre, quand j’ai entendu « La Mer », j’ai été très déçue.
    Satie. J’ignorais son nom jusqu’à ce que je remarque, lors de « Musique de stars », que beaucoup d’entre elles (les stars !!!) le mettaient à leur programme. Nos voisins et amis – passionnés de musique classique et de piano – nous ont offert un CD. C’est agréable, mais un peu monotone pour notre goût.
    Grieg. J’aime souvent bien, mais le connaîs mal.
    Quant aux autres compositeurs dont vous parlez, il faudra que je vous relise pour « faire plus ample connaissance ».
    Merci de nous faire partager votre savoir (Olivier devrait vous inviter).
    Bonne soirée. Je vous embrasse amicalement.
    (*) Je ne comprends pas bien la relation (s’il y en a une) entre la Pavane de Fauré et celle de Ravel ?
    Françoise

  2. Livadiotti Roberto 13 mai 2009 at 23 h 07 min # Répondre

    Je pense, chère Françoise, que Satie n’est pas comparable à Debussy et Ravel, car il n’a composé que de petites oeuvres. Sans etre très affirmatif, je crois que la « Pavane » est un morceau de type espagnol. Pour les autres compositeurs, je ne vous apprendrai pas grand chose. Je connais un peu un ou deux morceaux de Schonberg et presque rien de Berg et Webern, sauf le Concerto pour violon à la mémoire d’un ange que j’ai entendu lors d’un concert à Turin et qui ne m’a pas plu. Dans ce meme concert, il y avait la 1e symphonie de Brahms qui vaut le détour. Je vous embrasse aussi.
    Roberto

  3. Françoise (40) 14 mai 2009 at 12 h 39 min # Répondre

    Merci d’avoir toujours la gentillesse de répondre à mes éternelles questions !
    Bonne journée.
    Très amicalement.
    Françoise

  4. Amis de Koechlin 22 juin 2009 at 16 h 57 min # Répondre

    Comment peut-on écrire un article sur la musique française au XXème siècle sans même citer le nom de Charles Koechlin (1867-1950)?
    Si vous ne connaissez pas, nous vous invitons à visiter : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Koechlin
    et : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_œuvres_de_Charles_Koechlin

  5. Livadiotti Roberto 6 juillet 2009 at 6 h 26 min # Répondre

    J’ai rajouté un paragraphe dans la suite de l’Histoire de a musique du XXe siècle qui doit paraitre incessamment. J’avais entendu parler de Koechlin mais jamais entendu un morceau de sa musique. Salutations.

Répondre à Livadiotti Roberto Click here to cancel reply.


1 × = 1