Chapitre 25: Ere Contemporaine

La Musique Contemporaine

En France

 

Olivier Messiaen (1908-1992)

oliviermessiaenNé à Avignon, compositeur et organiste, il fut un fervent chrétien qui puisa son inspiration dans les sujets religieux et la musique ancienne. Organiste à l’église de la Trinité, à Paris, il composa des œuvres pour orgue, dont « L’Ascension ». Mobilisé durant la seconde guerre mondiale, il fut prisonnier en Allemagne en 1940 et c’est là qu’il composa son « Quatuor pour la fin des temps », œuvre pour violon, violoncelle, clarinette et piano. Les « Vingt regards sur l’Enfant Jésus » est une suite pour piano en vingt mouvements, composée en 1944. La « Turangalila Symphonie » est une œuvre pour orchestre, avec en solistes, le piano et les « ondes Martenot », composée entre 1946 et 1948 et qui exprime les thèmes de l’amour et de la mort, comme dans « Tristan et Iseult » et s’inspire entre autres, du chant des oiseaux, le titre étant d’origine hindoue. Il composa aussi une « Messe pour la Pentecôte ». Il mourut à Paris en 1992.

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Edgar Varese (1883-1965)

edgarvareseNé à Paris, de père italien et de mère bourguignonne, il étudia à la « Schola Cantorum » avec Vincent d’Indy et au Conservatoire de Paris avec Widor. Après un séjour à Berlin où il rencontra Richard Strauss et Ferruccio Busoni, il partit aux Etats-Unis en 1915, où il resta jusqu’à sa mort. Parmi ses œuvres, citons « Amériques » (1911) qui commence calmement comme Debussy et continue par un « crescendo » qui rappelle le « Sacre du Printemps » de Stravinsky. « Ionisation » (1931) pour piano et douze instruments de percussion et « Déserts » (1954) pour instruments à vent, percussion et bande magnétique.

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Pierre Boulez

pierreboulezNé à Montbrison dans la Loire, en 1925, étudia les mathématiques et la musique à Lyon et fut l’élève de Messiaen.

Il devint directeur musical du Théâtre Marigny en 1948, composa « Le Marteau sans maitre » (1954) pour contralto, cinq instruments et percussion, « Pli selon pli » (1958-1960) pour piano, soprano et orchestre, composé d’après des poèmes de Mallarmé, œuvre atonale comme la précédente.

Boulez exerce aussi une activité de pédagogue et de chef d’orchestre.

Pierre Henry, connu surtout comme compositeur de musique électronique, né en 1927 à Paris, il collabora en 1949 avec le chorégraphe Maurice Béjart, pour la réalisation de sa « Messe pour le temps présent.

Henri Dutilleux, né à Angers en 1916, suivit une formation classique au Conservatoire de Paris, devint professeur de composition à l’Ecole Normale de musique de Paris, puis au Conservatoire. Ses œuvres principales sont deux symphonies, la première étant de forme classique avec variations, des sonates pour flute, pour hautbois et pour piano et « Tout un monde lointain » qui est une œuvre pour violoncelle et orchestre de caractère atonal.

Charles Koechlin (1867-1950) qu’on aurait du citer avec les derniers romantiques, naquit à Paris, fut diplômé de l’Ecole Polytechnique, se passionna pour la musique et étudia avec Gabriel Fauré et Jules Massenet. Il est l’auteur d’un volumineux « Traité sur l’orchestration » (1935-1943). C’est lui qui orchestra le Pélleas et Mélisande » de Fauré. Il composa de nombreuses œuvres musicales dans tous les genres, dont de la musique religieuse, « L’Abbaye », un requiem, des morceaux pour piano, pour orgue, de la musique de chambre et de la musique symphonique.

Il faut citer aussi les compositeurs de musique de films, comme Maurice Jarre, auteur des très belles musiques de « Laurence d’Arabie » et « Docteur Jivago » et Michel Legrand, pour « Les demoiselles de Rochefort », « L’Affaire Thomas Crown »…

En Italie

Luigi Dallapiccola (1904-1975), né en Istrie, il fut intéressé par la musique de Schoenberg et de Berg et utilisa le dodécaphonisme et la musique sérielle. Son œuvre la plus célèbre est le court opéra « Il prigioniero » écrit en 1948, pour grand orchestre, chœurs et orgue.

Goffredo Petrassi (1904-2003), né près de Rome, eut une période néo-classique, comme le témoigne sa « Partita per orchestra » (1932), puis s’intéressa au baroque romain avec « Salmo IX » et « Magnificat » (1939) pour soprano, chœur et orchestre. Il pratiqua ensuite l’atonalité avec « Coro di morti » (1941) et ses « Concerti pour orchestre » composés entre 1934 et 1972.

Bruno Maderna (1920-1973), né à Venise, il fut l’élève de Gian Francesco Malipiero et du chef d’orchestre allemand Hermann Scherchen. Il devint aussi chef d’orchestre et commença à composer à partir de 1947 dans la discipline sérielle, mais s’en écarta assez rapidement. Il s’installa définitivement à Darmstadt en Allemagne, à partir de 1963. Parmi ses nombreuses œuvres, citons le « Concerto pour flute et orchestre » (1954), le « Concerto pour piano et orchestre » (1960), l’opéra « Hyperion » (1964) et parmi ses dernières œuvres « Aura » et « Biogramma » composées en 1972 et des « Concertos pour hautbois et orchestre ».

Luigi Nono (1924-1990), né à Venise, il y fit ses études musicales au Conservatoire, connut Dallapiccola et Maderna avec lequel il assista aux cours de direction d’orchestre de Hermann Scherchen. En 1955, il épousa la fille d’Arnold Shoenberg à Hambourg et assista à la première mondiale de l’opéra « Moise et Aaron » de ce dernier. Il resta toujours fidèle à une musique d’essence sérielle. Parmi ses œuvres, notons les « Variations canoniques sur une série de Scoenberg » (1950) « Composition pour orchestre » (1951) , « La victoire de Guernica » (1954). Dès 1954, il s’intéressa à la musique électronique et composa « Omaggio a Emilio Vedova » et « La Fabbrica illuminata ».

Luciano Berio (1925-2003) né à Oneglia, il étudia au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan et découvrit les compositeurs de l’Ecole de Vienne du XXe siècle, ainsi que la musique de Bartok et Stravinsky. En 1951, il partit aux Etats-Unis pour poursuivre ses études musicales avec Dallapiccola et s’intéressa à la musique sérielle et électronique. A partir de 1965, il enseigna à l’Université de Harvard et à la « Julliard School of music ». En 1972, il retourna s’installer à Rome jusqu’à la fin de sa vie. Parmi ses œuvres majeures, notons les quatorze « Sequenze », dont chacune est pour un instrument différent.

Gian Carlo Menotti (1911-2007), né à Cadegliano, émigra aux Etats-Unis en 1928 et prit la nationalité américaine. Héritier des véristes, il fut surnommé « American Puccini » à New-York. Il est l’auteur de plusieurs opéras dont « Le Medium » (1946), « Le Consul » (1950) et « Amahl and the Night visitors » qui parle d’une visite des Rois Mages à un petit berger.

Pour les musiques de films, citons Ennio Morricone, auteur des musiques des films de Sergio Leone et de « Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon » de Elio Petri et Nino Rota, auteur des musiques de films de Fellini et du film « Guerre et Paix ».

En Allemagne

Karlheinz Stockhausen (1928-2007), né dans un château de Modrath, près de Cologne, il apprit le piano avec l’organiste de la cathédrale d’Altenberg, dirigea l’orchestre du Westdeutscher Rundfunk en 1962, découvrit les musiques de Messiaen, Boulez et Nono. Ses premières œuvres, composées entre 1954 et 1960 procèdent de la musique sérielle. Parmi ses œuvres principales, notons les « Klavierstucke », dont les quatre premières sont particulièrement antiromantiques, « Gruppen » (1957), l’une de ses œuvres majeures est une sorte de concerto pour trois orchestres indépendants et qui présente une grande recherche rythmique et contrapuntique, « Hymnen » (1967), grande symphonie électronique avec toute sorte de bruitages.

Hans Werner Henze, né en 1926 à Gutersloh en Allemagne, réside en Italie depuis 1953. Au début, il fut influencé par Stravinsky, puis s’orienta vers la musique sérielle. Il a composé de la musique pour la scène, comme « Boulevard Solitude » en 1951, « Der Prinz von Homburg » en 1958 et de la musique pour films « L’honneur perdu de Katharina Blum » et « Un amour de Swann ». Il est aussi l’auteur de dix symphonies et d’une vingtaine d’opéras.

Wilhelm Furtwaengler (1886-1954), né à Berlin d’un père archéologue et d’une mère peintre, il commença par composer de la musique, puis fit ses débuts de chef d’orchestre à l’âge de vingt ans. Il eut toute sa vie, une prédilection pour Beethoven, mais dirigea aussi des œuvres de Brahms, Wagner et Bruckner, dans un style à la sonorité profonde, avec un grand lyrisme et une grande retenue dans les « tempi ». Il est aussi l’auteur de trois symphonies, un concerto pour piano, des œuvres de musique de chambre et un « Te Deum ». Son style, loin de l’atonalité contemporaine, est post-romantique.

En Angleterre

Benjamin Britten (1913-1976) considéré comme le plus grand compositeur britannique de notre époque, naquit à Aldeburgh, étudia au Royal College of Music de Londres, fut l’élève de Franck Bridge pour lequel il composa ses « Variations sur un thème de Franck Bridge » en 1937, qui fit sa renommée. En 1939, il partit aux Etats-Unis et y resta trois ans. Son œuvre considérable est loin de la musique atonale de son temps. Parmi ses opéras, retenons « Peter Grimes » (1945), « Billy Budd » (1951), « The Turn of the Screw » (1954) et « Midsummer Night’s dream » (1960) d’après Shakespeare; parmi ses œuvres vocales, un de ses chefs d’œuvre, le « War Requiem » composé en 1961, parmi ses œuvres orchestrales, la « Simple Symphony » (1934), « The young person’s guide for the orchestra » (1946) qui comporte des variations et fugue sur un thème de Purcell et des œuvres de musique de chambre, dont des Suites pour violoncelle.

William Walton (1902-1983) auteur d’un oratorio biblique « Belshazzar’s feast » (1931), de deux symphonies, de concertos pour violon, pour alto et pour violoncelle, d’une « Partita pour orchestre », de « Variations sur un thème de Hindemith » et d’un opéra « Troilus and Cressida ».

Michael Tippett (1905-1998) auteur d’une « Vision of Saint Augustine » pour baryton, chœur et orchestre, d’un opéra « Midsummer marriage » et diverses œuvres concertantes, symphoniques et des quatuors.

En Grèce

Iannis Xenakis (1922-2001) compositeur grec né à Braila en Roumanie, mathématicien et architecte, il travailla avec Le Corbusier pour l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1958. Sa théorie de la « musique stochastique » (1956) sur l’application des mathématiques supérieures à la musique, provoqua l’inquiétude dans le milieu musical, cependant, ses œuvres apparaissent plus « humaines » et plus accessibles que la majeure partie des œuvres contemporaines. Citons « Metastasis » qui commence par des « glissandi » aux cordes, qui évoluent vers une plus grande masse sonore, « Pléiades » (1978) œuvre pour six percussionnistes.

Mikis Theodorakis, né en 1925 sur l’ile de Chios, composa de la musique de chambre, de la musique symphonique et de ballet, mais ayant découvert la musique populaire grecque, il écrivit un grand nombre de chansons et de la musique de films pour « Zorba le Grec » et « Electra » de Cacoyannis et « Z » de Costa-Gavras.

Etats-Unis

George Gershwin

georgegershwinIssu d’une famille d’origine juive russe émigrée aux Etats-Unis, il naquit en 1898 à New-York. Il étudia le piano avec différents professeurs et commença à composer des chansons, à partir de 1916. En 1924, fut représentée sa célèbre « Rhapsody in blue » qui connut un grand succès. L’année suivante, il présenta son « Concerto en fa » sur la scène de Carnegie Hall. En 1928, il rencontra Maurice Ravel venu aux Etats-Unis et puis, il partit en Europe où il fit la connaissance de Prokofiev, Kurt Weill et Alban Berg. Au cours de son séjour à Paris, il termina son poème symphonique « An American in Paris ».

De retour aux Etats-Unis, il composa des musiques de films et son opéra « Porgy and Bess » qui fut représenté en 1935 à Boston, puis à New-York. Il mourut à Hollywood en 1937.

De son œuvre, retenons « Rhapsody in blue » pour piano et orchestre, qui introduit le jazz dans la musique classique, « An American in Paris », sorte de poème symphonique dont la musique a été utilisée dans le film du même nom. Le « Concerto en fa » pour piano et orchestre, est un concerto de forme traditionnelle un peu proche de Rachmaninov.

L’opéra « Porgy and Bess » offre une synthèse entre l’opéra européen, le jazz et la musique populaire.

Aaron Copland (1900-1990) né à New-York, étudia en France, au Conservatoire de Fontainebleau, avec Nadia Boulanger et composa ses premières œuvres après son retour aux Etats-Unis, en 1924, une symphonie pour orgue et orchestre et un concerto pour piano et orchestre. Il devint l’ami de Leonard Bernstein. Une de ses œuvres les plus célèbres est « Appalachian Spring » (1943) ballet qui raconte l’histoire des pionniers américains au début du XIXe siècle.

Leonard Bernstein (1918-1990) fit ses études à l’Université de Harvard jusqu’en 1939, puis devint l’assistant des chefs d’orchestre Koussevitzky et Reiner et fut nommé directeur musical de l’orchestre philharmonique de New-York, de 1958 à 1969. En 1957, eut lieu la première représentation de sa comédie musicale « West side story » qui contient beaucoup d’airs connus. Parallèlement à sa carrière de compositeur, il fut un grand chef d’orchestre au répertoire très étendu. Outre « West side story », il a composé trois symphonies, une opérette « Candide » et une autre comédie musicale « On the town ».

Charles Ives (1874-1954) né à Dambury d’un père chef de la musique dans l’armée américaine durant la guerre de sécession, étudia à Yale, fut un grand admirateur de Beethoven et composa sa 1e symphonie dans le contexte de la fin du XIXe siècle. Il est l’auteur de quatre symphonies, des œuvres de musique de chambre dont deux quatuors, des sonates pour piano, dont la plus célèbre est la 2e, appelée aussi « Concord sonata ».

Samuel Barber (1910-1981) a composé des œuvres dans un style néoromantique, dont deux symphonies, des concertos, des opéras, mais son œuvre la plus célèbre est « L’Adagio pour cordes » tiré du 2e mouvement de son quatuor en si mineur.

John Cage (1912-1992), né à Los Angeles, il fut élève de Schoenberg et s’illustra comme compositeur de musique contemporaine et expérimentateur. Il composa des « Sonates et interludes » pour « piano préparé », c’est à dire un piano dont le son a été altéré en plaçant divers objets entre les cordes.

Philip Glass, né en 1937 à Baltimore, il commença à composer dans un style répétitif, mais il évolua vers une musique plus consistante et plus accessible, après avoir approfondi ses études de l’harmonie et du contrepoint et revisité les grands compositeurs comme Bach, Mozart, Beethoven et Schubert ainsi que des contemporains comme Chostakovitch.

Amérique du Sud

Le plus célèbre est le brésilien Heitor Villa Lobos (1887-1959) connu surtout pour ses « Bachianas Brasileiras », diverses petites pièces pour orchestre ou pour chœur et orchestre, dont la célèbre N.5 composée pour voix et violoncelles et inspirées de Bach et de la musique brésilienne. On peut citer aussi l’argentin Mauricio Kagel.

Musiques de Films

Bernard Herrmann (1911-1975) compositeur et chef d’orchestre né à New-York, est connu surtout pour ses musiques de films, principalement ceux de Alfred Hitchcock, après avoir débuté sa carrière avec la musique de « Citizen Kane » d’Orson Welles.

John Williams, né en 1932 à New-York, compositeur très prolifique et talentueux de musiques de films, dont « Star Wars », « Superman », « Harry Potter », « Indiana Jones », « Rencontres du troisième type », « Jurassic Park », etc. Il a aussi composé des œuvres orchestrales, notamment des concertos.


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6 Responses to “Chapitre 25: Ere Contemporaine”

  1. Françoise (40) 19 juillet 2009 at 21 h 53 min # Répondre

    Bonjour cher Roberto,
    Je découvre vos chapitres 24 et 25. Je n’ai toutefois pas le temps de les lire dans le détail ; je viens de seulement les parcourir très rapidement. Eh oui ! Mes petits vacanciers (avec leurs parents jusqu’à la fin de la semaine) sont là jusqu’au premier septembre. Alors …
    De même, nous n’écoutons plus beaucoup RC. La musique est remplacée par les discours de nos petits-fils…
    Je vous souhaite de bonnes vacances et vous embrasse amicalement. A bientôt.

  2. Livadiotti Roberto 19 juillet 2009 at 23 h 00 min # Répondre

    Chère Françoise je viens de lire votre message. Effectivement, je n’ai plus eu de vos nouvelles, ni des autres amies depuis un certain temps, meme sur le site de Bellamy. Ce dernier chapitre a été assez court, parce que je ne connais pas grand chose de la musique contemporaine et je pense, que comme moi, vous ne l’aimez pas beaucoup. Je vous embrasse et à bientot.

  3. Livadiotti Roberto 28 août 2009 at 16 h 09 min # Répondre

    Je dois dire à tous mes chers lectrices et lecteurs que bien qu’ayant terminé mon Hisoire de la musique, je compte y revenir en rajoutant certains détails. J’ai par exemple un peu baclé Mascagni et Leoncavallo, qui méritent sans doute un peu plus de place. Salutations cordiales

  4. Françoise (40) 4 mars 2010 at 18 h 18 min # Répondre

    Je l’avais bien dit : on trouve toutes les réponses chez Roberto ! J’ai pu lire quelques lignes sur ma découverte d’aujourd’hui : Villa-Lobos.
    Merci cher ami.
    Françoise

  5. Livadiotti Roberto 8 mai 2010 at 23 h 01 min # Répondre

    Je n’aime pas la plupart des compositeurs de cette page,mais je connais un peu des morceaux de Messiaen qui mérite pt etre d’etre mieux connu,de W.Furtwaengler,de Gerschwin,de Bernstein,de Theodorakis(sans doute plus à sa place dans le monde de la chanson?)de Villa-Lobos dont je ne connais que certaines « Bachianas » et de certaines musiques de films.Quant à Boulez,je ne connais encore personne qui aime sa musique. En connaissez-vous?

  6. Françoise (40) 9 mai 2010 at 10 h 55 min # Répondre

    Cher Roberto,
    Boulez ? Je déteste sa « musique » (vous avez dit « musique » ?) que je ne supporte absolument pas, et tout autant le … bonhomme (malgré le respect qu’impliquerait son âge !).
    Bon dimanche.
    Je vous embrasse.
    Françoise

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